Réunis en catimini hier 26 octobre 2016 à N’Djamena, les syndicalistes tchadiens (CIST, UST, SYNECS et UNET) ont lancé un mot d’ordre quasi unanime : ‘’la désobéissance civile’’.

Les organisations syndicales tchadiennes campent sur leur position. Elles demandent le retrait pur et simple des 16 mesures annoncées par le gouvernement. Ces organisations appellent par la même occasion la population à ne plus aller au travail et ne pas prendre en considération les 16 mesures.

Les grévistes qui assuraient un service minimum dans les établissements publics ont décidé de faire désormais la grève sèche. Ils estiment qu’assurer un service minimum leur revient cher car ils paient le taxi ou le carburant pour leur déplacement.

C’est la catastrophe qui prédomine en lieu et place d’un hypothétique espoir au Tchad.

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