Ali Haroun a été arrêté par la police lundi 14 novembre 2016 à son domicile. Motif de son interpellation : détournement de fonds de l’assiette fiscale de la commune de N’Djamena.

De sources autorisées, l’ancien Maire a détourné plusieurs milliards de francs depuis qu’il a été appelé pour une seconde fois à diriger la Mairie de la capitale tchadienne. Selon une source proche de l’enquête, la police judiciaire a fait une perquisition chez lui au moment de l’interpeller et a découvert plusieurs sacs contenant des billets de banque dissimulés sous un lit.

Le 1er novembre 2016, Ali Haroun a été démis de ses fonctions et remplacé par Mariam Djimet Ibet comme nouvelle Maire de la ville de N'Djamena.

Ali Haroun a passé 33 mois et 15 jours à la tête de la Mairie de N’Djamena. Il a eu tout le temps et le loisir de s’enrichir illicitement sur le dos des contribuables N’Djamenois.  Aujourd’hui, il est rattrapé par son passé. Il doit répondre de ses actes criminels devant la justice. Il doit restituer tous les biens mal acquis. Ses biens meubles et immeubles doivent être  saisis, vendus aux enchères publics et les fonds récoltés doivent être reversés au trésor public tchadien.

Si la même opération devait être menée à l’encontre de tous les voleurs qui ont ruiné le Tchad, la crise économique qui plombe actuellement le Tchad sera un lointain souvenir. Puisqu’on peut payer non seulement les arriérés des salaires et les pensions, mais on pourra même payer par avance le salaire d’un an à tous les agents de l’État.

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