Ce petit monsieur était devenu président en France en 2007 par simple accident de l’Histoire. C'était par la faute des socialistes qui avaient désigné, lors des primaires pour l’investiture de leur candidat à l’élection présidentielle, une femme, Ségolène Royal. Étant entendu qu’en France, jamais une femme n’a brigué les fonctions de Président de la République, il était difficile voire quasi impossible pour Ségo de se faire élire ‘’Présidente’’ de la République.

C’est dans ce contexte que Nicolas Sarkozy a eu la chance de passer en 2007, face à Madame Royal. Mais sa victoire n’était que d’une courte tête. Et puis le voilà aux affaires : Dès le soir de sa prétendue victoire, ils a déçu les Français avec son comportement de délinquant notoire : Boîte de nuit ; Hôtel ‘’Le Fouquet’s’’ sur l’Avenue des Champs-Élysées ; Le luxueux bateau du richissime Vincent Bolloré stationné au large de Malt ; Jogging en culotte au perron du palais de l’Élysée. Le tout, en moins de 72h.

De bourdes en bourdes, NS, enfin Nicolas Sarkozy, d’origine hongroise, très maladroit dans sa manière de s’exprimer et d’agir, ne pouvait se retenir d’employer des termes grossiers pour s’adresser à ses interlocuteurs. Ils excelle dans l’écart des conduite et les abus de langage. Même celle qui a partagé sa vie pendant quelques années, Cécilia, l’a quitté quelques semaines seulement après son élection hasardeuse comme président de la République.

NS, enfin Nicolas Sarkozy, va commettre une autre bourde, en public celle-là, qui va le hanter toute sa vie. La scène se passe au Salon international de l’Agriculture à Paris. En Mars 2012, NS participait à son tout premier Salon international de l’Agriculture en tant que Président de la République. Une fois arrivé sur place, il s’est attelé à prendre un bain de foule, son exercice favorite. Mais à peine qu’il a tendu la main pour oser serrer celle d’un anarchise endurci, ce dernier l’a désavoué en criant haut et fort : « Ne me salissez pas. »

Ce désaveu en public a irrité NS. Sa réaction n’a pas tardé : « Casses-toi pov’con », a-t-il lancé à l’endroit de l’anarchiste. La presse s’est tout de suite emparée de l’affaire. EQlle s’en est délectée pendant des années. Cette affaire a gâché le quinquennat rocambolesque de NS (Nicolas Sarkozy, à ne pas confondre avec National Socialism). Il a gouverné comme un véritable délinquant pendant les cinq années qui ont marqué son passage à la présidence française. Il a même usurpé le prénom et le nom d’un citoyen juif, Paul Bismuth, pour souscrire  des abonnements téléphoniques et procéder à d’autres activités louches.

Le court quinquennat de NS est émaillé par plusieurs scandales. Il a installé un système d’écoutes téléphoniques illégales  à l’Élysée pour espionner les Français ; Il a entrepris une campagne criminelle contre le Guide de la Révolution libyenne pour l’assassiner avec l’aide de l’OTAN, histoire de faire dis; Il a mis sur pied un système frauduleux pour avec une entreprise mafieuse, Bigmalion, pour dissimuler le dépassement des factures pour la campagne de l’élection présidentielle de 2012 ; Plusieurs dossiers judiciaires l’accablent et l’attendent actuellement, entre autres, le financement de sa campagne électorale en 2012 par le clan Kadhafi ; Il traitait les jeunes des banlieues françaises de « voyous ; racaille ; les nettoyer au marcher … » ; Il minimisait les magistrats, les accusant d’être impartiaux ; Il s’était mis à dos la presse hexagonale. Cette dernière ne l’a pas raté non plus et il l’a appris à ses dépens.

Conscient de la rupture entre la majorité des Français et lui, NS s’était radicalisé dans un discours populiste lors de la campagne présidentielle de 2012. Il avait adopté une stratégie tendant à récupérer l’électorat frontiste, en vain. Il avait été battu par François Hollande. Cette défaite l’avait complètement déstabilisé. Le 6 mai 2012, à l’annonce des résultats de la présidentielle, il avait annoncé qu’il se retirait de la vie politique en France.

Curieusement, à peine quelques moi après, il a remué ciel et terre pour « revenir ». Mais son « retour » ne plaît pas tout le monde au sein de sa formation politique, l’UMP. Plusieurs ténors du Parti le voient d’un mauvais œil, voire le détestent ouvertement : Alain Juppé, François Fillon, Jean-François Coppé, Bruno Lemaire, Nathalie Kosciusco-Morrizet, Nadine Morano. À maintes reprises ils ont eu des clashs avec NS car ils estiment qu’il était à l’origine de la défaite de la Droite à l’élection présidentielle de mai 2012.

NS a tout fait pour récupérer l’UMP, le transformer en « Les Républicains » en vue de prendre une certaine revanche sur François Hollande. Mais les ténors du Parti ont exigé et obtenu l’organisation des primaires en vue de désigner un candidat de la droite pour la présidentielle d’avril 2017. Actuellement, tous les instituts de sondage montrent que Allain Juppé qui est le favori. Il caracole  en tête de tous les sondages. NS vient loin derrière, en seconde position.

Il sera battu encore une fois, par Allain Juppé cette fois, et finira par quitter incognito la France pour essayer d'échapper la justice, d'autant que plusieurs dossiers brûlant l'attendent tranquillement sur tous les fronts. Il va finir par être rattrapé où est-ce qu'il ira se cacher et sera traîné devant les juges en France. 

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